Les origines

Les principes de base de l’enregistrement d’un signal sur un support magnétique ont été exposés par Oberlin Smith en 1880. Aucun prolongement ne fut donné à cette idée jusqu’à ce que Valdemar Poulsen mit au point son système d’enregistrement sur fil en 1898. C’est au milieu des années 1930 que l’on commença en Allemagne à utiliser la bande magnétique pour enregistrer et conserver le son.

Création de la bande magnétique

En 1928, Fritz Pfleumer invente la bande magnétique en papier kraft de 6,35 mm de largeur recouvert d’une couche d’oxyde de fer. La même année, Curt Stille met au point un enregistreur sur bande d’acier de 3 mm de largeur, perfectionné par l’ingénieur Marconi. Cette invention a ainsi d’abord été employée pour enregistrer le son d’émissions de radios comme celles de la RTF (Radiodiffusion Télévision Française) dans les années 1950. À ses débuts, la bande magnétique enregistrait des données analogiques sur des magnétophones à bandes.

Enregistrement

Le re-recording (littéralement en français « réenregistrement »), est, historiquement, un faux-ami, d’origine anglaise, désignant une technique utilisée dans le domaine de l’audio.
Celui-ci consiste à enregistrer des sons rajoutés à d’autres sons déjà enregistrés afin de les mélanger au moment du mixage. Il s’agissait ici d’enregistrements analogiques sur des magnétophones à bandes 1/4 pouce (Ampex, Studer etc.).

Magnétophone

Le Magnétophone à bande analogique TEAC X-2000R. En 1987, il fallait s’acquitter d’au moins 30.000 Francs pour espérer en posséder un. Le film qui compose la bande magnétique est recouvert de matériaux magnétiques (oxydes ferriques) qui porte des tracés magnétiques gravés durant l’enregistrement.
L’enregistrement sonore est l’opération qui consiste à transformer un son (acoustique) en un signal (électrique) afin de pouvoir le diffuser ou d’en garder une trace de façon durable sur un support en vue de le rediffuser. Les techniques apparues au tournant du XXe siècle ont rendu l’utilisation de l’enregistrement sonore de plus en plus courante. Ainsi, les industries de la musique, du téléphone, de la radio, de la télévision et du cinéma ont recouru à de nombreux procédés d’enregistrement.

Enregistrement sur bande analogique

L’enregistrement sur bande analogique induit une compression due à l’enregistrement magnétique. Cela se traduit par un son particulier. Certains artistes enregistrent encore chez eux avec d’anciens magnétos multipistes AmpexStuder voire Otari… pour retrouver cette couleur très particulière.

Au final, le mastering à partir des bandes nécessite un travail de pré-accentuation (la fameuse courbe RIAA) et de compression. Ce mastering, quand il est fait par un expert, donne au disque toutes ses qualités de dynamique, de lisibilité des signaux subtils et d’équilibre artistique.

Pourquoi le vinyle sonne t-il si bien ?

La pleine dynamique d’un orchestre ne peut pas être assumée par la cellule phono. Ce support ne permet que 60 dB de dynamique pour presque 100 dB pour le CD et plus encore sur le SACD. Pour reproduire fidèlement le message, les ingénieurs du son doivent donc utiliser une compression de la dynamique pour permettre la gravure sur vinyle. Cette compression était particulièrement soignée pour remonter les détails dans les passages faibles, maîtriser les fortés… Les ingénieurs du son qui enregistrent de la musique classique travaillent avec la partition d’orchestre sous les yeux, notant avec le producteur chaque passage. Le réglage d’un compresseur-limiteur est très délicat, certains ingénieurs du son viennent en studio avec leur propre rack contenant les préamplis micros et les compresseurs.

En conclusion, en limitant (avec talent) la dynamique. Le vinyle nous donne un signal plus facile à écouter, dans lequel plus de détails sont amenés à des seuils audibles. Cela se traduit aussi par un son plus « péchu » très apprécié des DJs en discothèque.

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